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Portraits de partenaires

Jean-Baptiste DELABARE

Jean-Baptiste DELABARE

« Donner un peu de bonheur aux enfants »

Un demi de mêlée très entreprenant… Un numéro 10 capable d’assurer une gestion du jeu efficace et à propos ou peut-être un arrière à la vision juste et relanceur naturel aux contre-attaques inspirées ! Voilà à quoi pourrait ressembler le portrait chinois ovale de Jean Baptiste Delabare ! Mais avec un engagement certain quel que soit le poste …

Financière Arbevel, une société qui compte
L’engagement, c’est ce qui semble correspondre à la vie de cet entrepreneur dans l’âme, notamment dans les marchés financiers, et ce dès sa première expérience professionnelle. Sa carrière basculera très vite à l’international au sein de prestigieux établissements étrangers comme UBS, Merrill Lynch ou encore Citigroup. Après près de dix ans passés à gérer l’Europe et les pays émergents, il quitte Citigroup en janvier 2009, et depuis se consacre à la Financière Arbevel : « une aventure entrepreneuriale française. Finie la bureaucratie, une équipe de jeunes et de cheveux gris, une formidable aventure humaine » affirme-t-il avec conviction.

Financière Arbevel, société de gestion spécialisée dans la gestion collective (gestion de fonds ouverts à l’épargne publique) et la gestion sous mandat, connaît un essor exponentiel. Depuis 2009, de 24 millions d’euros en gestion, près de 30 collaborateurs gèrent aujourd’hui 1.6 milliards d’Euros. Citée par le magazine référence Option finance comme l’une des 50 sociétés qui comptent en France, Jean Baptiste peut être fier du parcours de son entreprise et du travail de son équipe.

Rugby French Flair, pour les enfants, les hommes et leur bonheur
« J’ai tenu à m’engager auprès de l’association RUGBY FRENCH FLAIR pour affirmer mon soutien sans faille aux valeurs rugby et aux hommes qui s’investissent pour ces gamins. Un sourire d’enfant au travers des différentes missions, aider à donner un peu de bonheur dans des vies qui ne sont toujours simples, quoi de plus naturel ?! ».

Et des hommes, Jean Baptiste en connaît quelques-uns impliqués à RUGBY FRENCH FLAIR qu’il rencontre aussi à l’occasion lors de compétitions amicales de golf : « Heureusement que je ne croise pas le fer avec certains sur un terrain car je crois que j’aurais quelques soucis à me faire quand je vois encore la forme de ces jeunes anciens internationaux. A commencer par Francis Ntamack dont l’énergie n’a pas de limite sur un terrain comme en altitude, et sur n’importe quelle surface, herbe, neige, zinc ! Mais c’est vrai qu’au golf, même si mon impatience ne fera pas de moi un grand joueur, j’aime à jouer avec certains qui me donnent l’impression d’être meilleur… Avec Yann Delaigue, par exemple : Le petit Mozart me fait penser, quand il joue au golf, à ces anciens buteurs qui faisaient un petit tas de terre avant de buter… Quant à Cédric Desbrosse, en deux ans il a fait passer le prix d’une balle de golf de 5 euros à 50 euros !».

Il existe plusieurs vérités au golf : la réussite est une succession de petits pas, l’humilité est de rigueur, l’adaptation au terrain une évidence et la volonté d’avancer une obligation. Aujourd’hui, Jean Baptiste Delabare et les hommes de Rugby French Flair partagent ces valeurs et avancent ensemble dans la même direction. Pour le bonheur du plus grand nombre d’enfants !


Remy BROSSET

Remy BROSSET

« Maîtrise - Émotion – Vérité »

"Head of marketing and communication". Au sein du Groupe Couleur, c'est le titre attribué à Rémy Brosset. Avec des notions rudimentaires, et de l'anglais et de l'entreprenariat, on peut imaginer que Rémy Brosset, 37 ans, est à la tête de la prise en compte du client (au sens large) et de l'entreprise d’une part et de l'image du groupe Couleur d’autre part. Et ce n'est pas rien. 

Le rugby, une place spéciale ...
Depuis une trentaine d'années, le groupe Couleur est LA référence française dans le domaine du voyage en évènements sportifs. Foot européen, Formule 1, GP moto, Coupe Davis, golf, la NBA, ne cherchez pas : là où il y a un évènement sportif majeur sur la planète, Couleur en est et peut vous proposer d'en être. Tous les évènements, dont le rugby bien sûr ...
"Coupe du Monde, Tournois, nous sommes présents sur ces évènements autant pour ce qu'ils représentent en terme de sport qu'en terme d'état d'esprit" avance Rémy Brosset. "Bourguignon et footballeur à la base, j'assume, j'ai commencé ma carrière chez Couleur en Nouvelle Zélande pour la Coupe du Monde, quel choc ! Difficile de rêver mieux !" s'enthousiasme-t-il. 11 ans donc que Rémy a ce même sentiment ambivalent, faire partager les notions de jeu (au sens noble du terme) et d’événement populaire. Et même si Couleur est une entreprise avec obligatoirement la notion de "produit à vendre", il se dégage de cette société une dimension humaine. Y compris dans les mots de Rémy Brosset :  "Le rugby véhicule vraiment des valeurs positives qui font écho à notre engagement au sein de l’entreprise et de fait, ce sport a une place spéciale chez nous". 

Le jeu comme vecteur éducatif
On comprend mieux la synergie avec Rugby French Flair. "Nous cherchions au sein de l'entreprise à aller plus loin pour devenir acteur dans la notion de transmettre et d'aider. La rencontre avec Jean Baptiste Ozanne, Yann Delaigue et Cédric Desbrosse et l'approche de Rugby French Flair ont rapidement séduit l'équipe et notre boss a très rapidement validé notre partenariat. La notion du jeu, du rugby comme vecteur éducatif, la notion de partage et la dimension internationale, nous étions d'emblée fusionnels dans nos démarches respectives". Et le Responsable du marketing et de la communication d'insister : "Le choix d'avancer avec Rugby French Flair est aussi dans la concrétisation claire et palpable de l'engagement financier : la création et l'équipement du Centre de Rugby French Flair à Madagascar en est l'exemple. Des entreprises donnent parfois dans l'humanitaire mais là il y a avec Rugby French Flair la notion de vérité dans la maitrise de l'engagement. Et puis quelle émotion de voir, sur la durée, ces enfants un peu plus heureux grâce aux moyens que l'on peut leur apporter. Et puis le jeu au cœur des missions à Madagascar, en Colombie, au Sénégal, toujours présent, comme un socle ...". 

Coupe du Monde 2023 : mode « rinçage ++ »
Rémy Brosset envisage même une évolution dans ce partenariat : "on peut imaginer améliorer notre collaboration avec notre réseau de partenaires et clients, des opérations de communication avec une exposition plus forte de l'Association Rugby French Flair. Nous réfléchissons également à une action en interne en lien avec notre réseau. Pourquoi pas une collecte de matériel sportif ? L'idée est de partager et concrétiser cet esprit solidaire déjà au sein de notre entreprise !".  

La synergie entre Couleur et Rugby French Flair est réelle. La Coupe du Monde de rugby 2023 devrait renforcer ces liens pense Remy Brosset : "Cet évènement va être énorme. Couleur a la gestion exclusive de la billetterie y compris à l'international. "Ce moment fort va faire l'effet pour nous d'une machine à laver où nous allons finir rincés car nous allons la faire vivre et la vivre avec ferveur et passion... De fait, je pense que nous allons nous recroiser avec Jean Baptiste, Yann et Cédric, car cet évènement sportif et festif nous ressemble et nous rassemble à bien des égards".

  Rémy conclut sur un pronostic sportif clair où, selon lui, "une équipe de France totalement dans la maîtrise, devrait nous enivrer de vrais moments de vérité et d'émotions". Maîtrise, émotion, vérité, décidemment, ce triptyque est là, partout, fort, prégnant, pour Couleur comme pour Rugby French Flair. La Coupe du Monde exceptionnelle à tous les niveaux. Au fur et à mesure de son succès grandissant, il sera temps alors de lâcher prise. On imagine bien Rémy, fan de l’ancien ailier Philippe Bernat-Salles, singer son idole d'alors, bras levés en forme de "V" ! Avec Jean Baptiste, Yann et Cédric à ses côtés bien sûr ... L'aventure commune pas si commune de Couleur et de Rugby French Flair ne fait que commencer ...

Propos recueillis par Michel Tortelli


Sylvain COUTHIER

Sylvain COUTHIER

« Porteur de sens et sans artifice »

L’idée de base était de retranscrire l’entretien avec Sylvain Couthier de façon très structurée en dissociant le cadre professionnel de cet entrepreneur de qualité du sens de son engagement à Rugby French Flair. Cette idée aura duré à peine le temps d’une passe sur un pas. En effet, les trajectoires de M. Couthier, Président du Groupe ATF et celle de Sylvain, partenaire de RFF sont parallèles. Mieux : elles sont fusionnelles !

Quand la différence compte …
Ancien joueur du Racing Club de France à l’époque des Mesnel, Charvet et autres, la forme de son management du groupe ATF sent bon le camphre et respire les valeurs de notre discipline. Car « l’humain » est bien l'épicentre de son mode de fonctionnement professionnel. L’économie sociale et solidaire qu’il pratique au sein de son entreprise, avec l’environnement comme une des priorités essentielles, résume la valeur de l’homme. ATF compte plus de 40 % de personnes en situation de handicap. Un peu comme au rugby, la différence de chacun, bien managée, aussi dans le sens collectif, devient un atout, un rugby comme dans l’entreprise. Dès lors que ces vérités donnent le contour de l’homme, son engagement à RFF devient évident et il est le mieux placé pour le décrire : « après avoir rencontré quelques-uns des hommes qui composent Rugby French Flair lors du Tournoi des 6 Stations, j’ai trouvé ici le moyen de relier le sens de mon engagement entre mon activité professionnelle et l’objectif de l’association »…

Égaux sans égo !
Et l’on dépasse de fait le cadre de la formule comme il aime à le préciser : « Outre pour le Président Ozanne, j’ai beaucoup de respect pour l’engagement des Francis Ntamack, Pierre Bondouy, Yann Delaigue, Jean Christophe Repon, Thierry Louvet, Cédric Desbrosse, Fred Benazech, Lionel Faure et consorts. J’ai le sentiment qu’ils ne trichent pas quand ils s’investissent au sein de l’association. Et je ressens le plaisir de chacun à apporter leur pierre à l’édifice en fonction de ce que nous sommes et des moyens que nous avons à offrir pour aider ces enfants. Ceci donne des moments riches quand nous nous retrouvons lors des soirées de gala par exemple, toujours en lien avec l'objectif de Rugby French Flair ...».

S’il ne porte pas de jugement entre le rugby qu’il a connu en tant que joueur et celui d’aujourd’hui, Sylvain Couthier semble recouvrer en RFF ce lien fort qui relie les hommes dans ce sport dont les valeurs restent intemporelles. « Les anciens internationaux présents à Rugby French Flair n’arrivent pas là avec leur CV et leur ego au-dessus de tout. Je me suis senti accepté tout de suite et il y du cœur dans l’investissement de chacun. Et sur ça nous sommes tous égaux ».

"Fraternité et authenticité". Ce sont les mots sur lesquels nous nous sommes quittés au sujet de son ressenti sur "l'esprit RFF". Comment résumer au mieux l’osmose entre Sylvain Couthier et Rugby French Flair et le sens de cet engagement commun ?! Commun aux deux entités et si hors ... du commun, avec cette forme de générosité forte au service des autres.  Ou quand le rugby est bien plus que du rugby et redevient un moyen formidable, de prendre, et surtout de donner. Comme une passe, prendre... et donner.

Propos recueillis par Michel Tortelli


Jean-Robert RIGAL

Jean-Robert RIGAL

« Pour un certain état d’esprit »

Le rugby, un moyen irremplaçable de communication
Le rugby, il n’aurait pas pu y échapper comme il l’avoue en souriant : « Mes cousins jouaient dans la grande équipe de Graulhet, celle de Guy Laporte. Et puis j’ai rencontré des gens hors du commun qui m’ont entraîné dans l’aventure de Rugby French Flair. » Cet intérêt pour le rugby, Jean-Robert Rigal l’a également concrétisé par son soutien à diverses équipes tarnaises : Saint-Sulpice, Gaillac, Albi et Lavaur. Une histoire de passion, le résultat de rencontres pas comme les autres comme le fruit de l’analyse de la réalité économique et sociale de ce Sud-Ouest où le rugby est assurément plus qu’un simple sport. « Je suis Tarnais et dans ce département, nous sommes profondément imprégnés de ce sport. Le rugby est éminemment important dans le monde des affaires. Que ce soit dans les grandes villes comme dans les villages, il est incontournable sur le plan économique. On ne peut y échapper et comme j’ai de nombreux amis qui sont dirigeants de rugby… Ce que l’on peut réaliser grâce au rugby, aucun autre sport ne permet de le faire. »

La découverte de Rugby French Flair
C’est cet état d’esprit propre au rugby qui l’a conduit à participer activement au soutien de Rugby French Flair. « La convivialité qui règne dans cette association, de même que les aventures qu’elle m’a permis de vivre sont déterminantes dans le soutien que je peux lui apporter et que je continuerai à lui apporter. Donner à des gamins des équipements mais aussi du bonheur grâce aux entraînements dirigés par d’anciens internationaux est exceptionnel. Ce que nous avons pu vivre dans les favelas brésiliennes est extraordinaire. Pour eux, sans doute, mais aussi pour nous. Car au-delà du plaisir de donner, il reste cette relation que j’ai pu nouer avec ces anciens internationaux. Ils sont toujours disponibles pour apporter quelque chose quand ils sont sollicités. J’ai été étonné par exemple de la disponibilité dont ont fait preuve les frères Ntamack. Il est facile, dans ces conditions, de devenir ami avec d’anciens rugbymen. Voir ainsi l’implication d’un Francis Ntamack auprès des gamins des favelas au Brésil fait chaud au cœur. Leur apporter du matériel, mais également leur faire découvrir une idée de ce que peut être la France du rugby est particulièrement motivant. Il n’est alors nul besoin d’aller chercher ailleurs les motivations de mon soutien à cette aventure. »

Les entreprises Rigal
Jean-Robert Rigal dirige aujourd’hui 3 entreprises :

  • « Rigal promotion » qui s’occupe de promotion immobilière et est lotisseur sur le Tarn, le 31 et le 82.
  • « Rigal Terrains » qui est une agence immobilière spécialisée sur les terrains constructibles
  • « Midi finance », une société de courtage bancaire qui intervient auprès ses particuliers et des professionnels.


Paul Binisti

Paul Binisti

« Je ne n'accepte pas de voir souffrir des enfants »

Quel est votre rapport au rugby ?
Je ne l'ai jamais pratiqué, mais le rugby est un sport que j'affectionne depuis longtemps. La rencontre avec le rugby s'est produite en 2013, lorsque j'ai eu la chance de faire la connaissance dans le cadre d’activités professionnelles, Jonah Lomu et de son épouse. Ensemble, nous nous étions rendus à Lille, Monaco, Cannes et Toulon où je travaille actuellement. Il avait une magnifique aura, un charisme incroyable ! Nous avions assisté ensemble à la rencontre France-Nouvelle-Zélande, au Stade de France. Nous avions évoqué sa maladie… Je l'avais même déposé à l'hôpital, pour y recevoir des soins. J'ai gardé une grande amitié avec son épouse.

Habitant Toulon, êtes-vous proche du RCT ?
Oui, je suis partenaire du club depuis 2015. Ma société assure un service de traiteur au Palais Neptune les jours des matchs. Nous communiquons également dans le stade Mayol, via des écrans LED en bord de terrain. C’est une belle visibilité pour notre entreprise, qui est au plus près des Varois en ces jours de match. Quotidiennement, les joueurs du RCT viennent dans mes magasins y faire leurs achats, des vrais viandards ! J'ai aussi noué une relation professionnelle avec trois Sud-Africains : Duane Vermeulen, Bryan Habana et Juandré Kruger. Nous nous sommes lancés dans la fabrication à Toulon, d'un produit typiquement sud-africain : le biltong ! du bœuf séché et épicé, sain, pauvre en calories et ultra protéiné. Ce produit connaît aujourd'hui un grand succès en France, notamment auprès des rugbymen qui en sont friands.

Que préférez-vous dans le rugby ?
Le contact et la simplicité des joueurs ! Je suis un grand admirateur du jeune Louis Carbonnel, ouvreur du RCT, j'ai également rencontré son père Alain, un membre de Rugby French Flair. Par son intermédiaire, j'ai participé en décembre dernier à une soirée organisée par l'association à Toulon. Je dois dire que les films réalisés à l'issue de voyages à Madagascar et en Colombie m'ont touché. J'ai été ému par l'engagement de ces anciens joueurs. C'est ainsi que j'ai décidé d'aider à mon tour l'association.

Pourquoi avoir choisi d’aider Rugby French Flair ?
Ma démarche est simple : je veux aider des gens ! Je n'accepte pas de voir souffrir des enfants. Avec peu d'argent, il est possible d'empêcher des gosses de mourir de faim. Ma fille Ariane, de huit ans donne un euro quotidiennement pour aider un gamin à vivre en Égypte. Avec cet argent, il fait un repas par jour.

Seriez-vous partant pour un voyage cette année ou l'année prochaine ?
Oui, ça me tenterait. Pour les côtoyer régulièrement dans mes magasins, je sais que les rugbymen, même professionnels, sont d'un contact aisé et désintéressé. Il y a une éducation, des valeurs, une éthique. Mon fils Sacha et moi avons assisté à la finale de la Coupe du monde de rugby au Japon. Il a même réussi à faire la fête avec les champions du monde à l'invitation de Duane Vermeulen.

Digest.
Paul Binisti est Président de la société Lescure Viandes et Lescure Primeur dont plusieurs magasins dont implantés à Toulon et dans ses environs. Il réalise 20 millions d'euros de chiffre d'affaires par an et emploie 150 personnes. Bryan Habana, l'ailier sud-africain champion du monde en 2007 porte l'image des magasins Lescure.


Sebastien Lovy

Sebastien Lovy

« J'ai vu sur le terrain la force de groupe »

Quel est votre rapport au rugby ? J'ai fait mes premières passes à Carqueiranne. Puis j'ai joué en universitaire. Ensuite, j'ai pris une licence dans un club loisir, celui du Muguet, qui réunit des partenaires et des anciens du RC Toulon dont je suis supporter.

Comment êtes-vous devenu partenaire de Rugby French Flair ?
Par l'intermédiaire de Serge Betsen, l'ancien troisième ligne de l'équipe de France. Mes activités professionnelles m'ont amené à vendre des médicaments en Afrique et notamment au Cameroun, pays de naissance de Serge. Après avoir lu sa biographie, je me suis rapproché de son association (Serge Betsen Academy) à laquelle j'ai fait des dons. Suite à un voyage au Cameroun à ses côtés , en 2012, Serge m'a proposé de devenir trésorier de son association qui vient en aide à des enfants en difficulté . Et c'est ainsi qu'à travers le Tournoi des Six Stations, où j'accompagnais Serge, que je suis entré en contact avec des rugbyman impliqués dans Rugby French Flair, Yann Delaigue, Franck Comba, notamment.

Le courant est vite passé ?
Oui, et dès 2015, j'ai participé au voyage au Mexique. Depuis, je n'ai manqué qu'un seul de Rugby French Flair, en 2018 à Madagascar.

Comment se matérialise votre aide à Rugby French Flair ?
Par des dons en argent et aussi par un peu de matériel.

Qu'avez-vous découvert au fil du temps ?
J'ai pu rencontrer lors des missions, de belles associations très engagées sur le terrain. J'ai pris conscience , dès le premier déplacement au Mexique, que R2F n'était pas là pour faire du tourisme mais bien pour aider des hommes, des femmes et surtout des enfants à s'en sortir. Il y a quelque chose d'authentique et de vrai dans ces actions. Les joueurs qui adhèrent à cette association sont tous des stars qui portent aussi des valeurs humaines. J'ai vu sur le terrain la force de ce groupe, de cette bande de copains. J'ai passé, entouré d'enfants venus à notre rencontre, des moments vrais, intenses.

Quels sont vos meilleurs souvenirs de voyage ?
C'est du Sénégal dans ce Village Pilote que me revient le premier. Nous étions partis à la rencontre d'enfants qui au départ s'étaient montrés un peu distants. Mais après un match de rugby dans le sable, toutes les barrières avaient sauté. Ces enfants sauvés de la rue, craintifs, sans doute maltraités, nous avaient adoptés tout à coup. Le deuxième touche à la volonté que les joueurs mettent dans les actions sur le terrain même quand la nuit a été courte. Après dix heures de voyage, nous étions arrivés en Colombie à six heures du matin. Une heure plus tard, il ne manquait pas un joueur dans le bus qui nous amenait à la rencontre d'une première association. La fatigue ne prend jamais le dessus sur la mission. Mais le plus beau des souvenirs, c'est ce sourire qui éclaire ces visages d'enfants. Les quitter après une journée de rencontres est un vrai déchirement. Le matériel ou l'argent que nous leur laissons en partant, ne remplacera jamais l'amour et l’attention dont ces enfants ont tellement besoin.

Digest. Sébastien Lovy, 45 ans, est PDG d’Intermedical Group spécialisé dans la répartition pharmaceutique et dans l'importation et l’exportation de médicaments.