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Fréderic BENAZECH

Depuis ses débuts dans le monde pro en 1996 à Narbonne, Frédéric a connu plusieurs clubs et, même s’il n’est plus directement présent dans le rugby pro, il reste un témoin privilégié de par son activité professionnelle mais aussi son implication dans le domaine associatif, notamment avec le Rugby French Flair.

Aujourd’hui installé dans un charmant petit village de l’Hérault, gérant d’une succursale dans le BTP, marié et papa de deux charmantes jeunes filles, rencontre avec cet esthète attachant, amateur du beau jeu et nostalgique des valeurs historiques de notre sport. Et des hommes qui le jouaient…

Frédéric, pouvez-vous, pour les non-initiés et les moins de 20 ans, nous retracer votre parcours rugbystique ?

« Je viens de Bédarieux dans l’Hérault et j’ai débuté en pro à Narbonne. Puis je suis passé par Perpignan, Agen, Grenoble, Montpellier et j’ai terminé à Nîmes en fédérale 1. J’ai beaucoup bourlingué mais je pense être loin de l’idée du mercenaire que pourraient imaginer les gens en lisant ceci : mes choix de l’époque, sans agent, se faisaient au hasard des rencontres et des projets sportifs proposés. »

Ton implication dans l’association Rugby French Flair …

« L’idée est de se servir du rugby comme support. Grâce aux vertus de ce jeu, on initie les jeunes de quartiers défavorisés à la pratique du rugby dans les pays où ce sport est peu développé, on leur fournit aussi des équipements et on crée des parrainages à dimension sociale et économique qui pourront leur servir plus tard. Les jeunes côtoient des joueurs de renommée internationale et partagent le temps de ces échanges les valeurs humaines, d’engagement et de plaisir liées à ce sport : courage, combativité, générosité, audace… Quand tu apprends en retour que tel ou tel gamin croisé en Colombie, au Mexique ou encore à Madagascar a été sensibilisé aux ouvertures que le rugby a pu lui procurer dans la vie tant sur le plan personnel que professionnel, qu’il a pris confiance en lui, qu’il a appris à mieux appréhender son environnement et que maintenant il croit en son potentiel.

C’est vrai que cet investissement-là est gratifiant ne serait-ce que par la richesse des Hommes que tu rencontres, sur les territoires où tu te rends mais aussi au sein même de RFF. Jean-Baptiste Ozanne n’est pas étranger à cet engouement : il a su justement magnifier la dimension humaine du rugby pour qu’il joue son rôle de vecteur social. L’homme qui relie les hommes en fait, mais grâce au ballon ovale ! »